Gisèle St-Arnaud a développé un intérêt pour la généalogie en recevant de son père une boîte de photos familiales. Ces beaux souvenirs d’enfance lui ont suscité le désir de retracer les noms des personnages figurant sur ces vieilles photos. Une longue tentative de les mettre par ordre chronologique s’en est suivi.
Gisèle a réussi son pari avec l’aide de personnes qui pouvaient retracer des noms sur les visages illustrés sur des photos de mariage. L’intérêt pour ces recherches l’ont conduit à devenir plus attentive qui l’on mené à compléter le portrait complet de sa généalogie grâce au soutien de la Société de Généalogie du Grand Trois-Rivières. D’ailleurs, elle est encore bénévole une fois par semaine à cette Société.
Ainsi donc, un premier bouquin intitulé « Napoléon St-Arnaud, Annette Cossette et leurs descendants » est publié en 2004. Cette édition comprend une liste alphabétique des ancêtres, une liste selon les générations, une section sur les Filles du Roi et une autre sur les origines des ancêtres de Napoléon et d’Annette. Représentant un grand défi, ce travail a cependant motivé Gisèle St-Arnaud à poursuivre ses recherches pour aller au-delà des listes de noms afin de découvrir l’histoire liée à ceux-ci.
Ainsi paru en 2009 un deuxième tome intitulé « Famille de Napoléon St-Arnaud et d’Annette Cossette en images ». Cette nouvelle édition permet aux non-initiés en généalogie de parcourir aisément les liens familiaux que constitue l’éventail de ces photos. Un DVD a aussi été produit à partir d’un PowerPoint. Celui-ci, tout autant que l’édition livre, débute à Ste-Geneviève-de-Batiscan en 1919. Suivent des photos de la famille établie à Ste-Anne-de-la-Pérade entre 1919 et 1941. Puis quelques photos de mariages prises en 1941 et 1947. Suivent alors différentes photos illustrant des rencontres et événements marquants jusqu’à 1999. La dernière section du travail est l’œuvre des douze familles de frères et sœurs qui ont ajouté leurs propres photos souvenirs. Gisèle est particulièrement fière de ce travail collectif qui a impliqué plusieurs de ces cousines et cousins.
Gisèle St-Arnaud a maintenant entrepris de mieux connaître la lignée de ses ancêtres du côté de sa mère, c’est-à-dire les Trottier et Tessier. Elle considère qu’elle est à moitié chemin dans ses recherches. Le matériel disponible prend forme et représente un travail colossal. En effet, plusieurs de ces familles ancestrales étaient composées de 14 ou même 16 enfants.
Tout cela exige une discipline de travail même si Gisèle y prend plaisir. D’autant plus que cela permet de développer des liens avec des cousines et cousins parfois éloignés.
Nous espérons voir d’ici peu le troisième livre de Gisèle St-Arnaud.
Propos recueillis par Serge St-Arneault.